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Ces jours derniers, ça brasse fort dans les émotions.

Comme le temps, vents, pluies, l'élément Eau est très actif.

Nous ne sommes pas si éloigné de ces perturbations météorologiques. Les émotions sont aussi des perturbations qui agissent dans nos corps subtils. Nous vivons à l'intérieur ce qui se déroule à l'extérieur.

Je n'ose même pas imaginer ce que certains d'entre-nous vivent en ce moment.

Beaucoup d'entre-nous ont hâte de voir enfin revenir le soleil qui pourra réchauffer cet hiver pluvieux, et vivre plus de sérénité.

Et espérer aussi que le soleil éponge nos pluies intérieures.

Tout va très vite, l'on passe du coq à l'âne, les situations se chevauchent rapidement et l'on doit préserver le détachement en restant centrer.

Ce n'est pas toujours facile, surtout si cela touche notre affectif.

Ce qui nous fait plonger dans ces eaux tumultueuses des émotions, c'est de croire et de penser que nous sommes cette personne perturbée.

De s'identifier à notre "rôle" dans ce monde, et aux masques que l'on prend face à certaines situations.

Croire que nous sommes ces perturbations font qu'elles existent et se perpétuent dans notre vie.

Un peu en arrière des pensées et des émotions, il y a le spectateur détaché qui observe. Lui n'est pas atteint par le mauvais temps.

Se placer en tant que spectateur libère la croyance de croire que nous sommes cette personne émotionnelle, alors que nous sommes cet observateur qui observe en toute quiétude, là au centre de la poitrine...